Cliquez ici >>> đź§© l offre et la demande de travail
Autrementdit, que l’objet de l’offre soit convoité par une autre personne, et qu’il y ait accord sur le prix. Ce n’est pas tout : si la demande d’un bien est supérieure à son offre, sa valeur d’échange – ou son prix dans la plupart des cas - augmente (si les agates sont rares et fortement prisées, elles vont valoir 3 puis 4 Carambar).
Objectifs: - . Définir l’offre de travail et la demande de travail, et de les distinguer de l’offre d’emploi et de la demande d’emploi - . Distinguer la population active de la population inactive - . Définir ce que sont une situation de plein emploi et une situation de sous-emploi - . Identifier et d’interpréter les différentes sources d’imperfections du marché du travail
Promesseunilatérale de contrat de travail. L'acte par lequel un employeur propose un engagement à un candidat et exprime sa volonté d'être
Cesdomaines sont tous suivis au sein de Disney et de Warner Bros. dans la perspective des sorties afin de cibler correctement leurs campagnes marketing. Maintenant, une étude tierce a révélé de nouvelles données au public qui offre une jauge des films que le public attend le plus dans l’année à venir, y compris les derniers mois de 2022 et les quelques sorties
Préfigurationet pilotage de la mise en œuvre du pouvoir de police (procédures, instances, lien avec l'ANTAÏ, dimensionnement des besoins et d'un service dédié). Sujétions liées au poste : réunions, déplacements sur le territoire métropolitain. Régime de congés : 25 jours de congés payés annuels et 2 jours de RTT/mois.
Peut On Rencontrer L Amour Sur Internet. 1 Le champ du travail social construit le profil du travailleur social et définit la position qu’il occupe à l’intérieur d’un cadre professionnel. » 2Quand on parle de champ » dans l’approche sociologique, on a toujours comme point de repère ou comme idée de base que le champ est un endroit où se met en relation une offre et une demande. Le champ dont nous parlons est donc un lieu où un produit est mis en contact avec une demande sociale et l’organisation de cette relation suppose une certaine distribution des rôles et un certain nombre de moyens. Si nous partons de cette idée, nous pouvons nous interroger Quel est le produit concerné ? Quel est le produit mis en relation avec une demande ? » 3Le métier de travailleur social répond à une définition du produit qui n’est peut-être pas habituelle pour nous, mais sur laquelle il faut insister le produit concerné par le champ du travail social est aussi, et probablement surtout, les rapports sociaux. Et ce ne sont sans doute pas n’importe quels rapports sociaux, ce sont les rapports sociaux dont une partie de la relation ou une partie du rapport est dépossédée le plus souvent de la capacité de s’exprimer ou de dire ses besoins. 4Il semble que le champ du travail social dans lequel nous évoluons est caractérisé par l’importance des rapports sociaux et, dans ce cadre, par l’importance du jeu ou du travail de ce qu’on pourrait appeler de manière générale les corps intermédiaires ou les professions de type intermédiaire. Le métier ou le rôle du travailleur social est fondamental et extrêmement important dans le cadre du travail social. C’est ce cadre qui précise au travailleur social sa position et qui va lui permettre de répondre d’une certaine manière à la demande sociale. À partir de là , on peut comprendre tous les conflits de légitimité, de compétence, de concurrence entre professionnels qui s’intéressent au même produit social ou qui travaillent sur le même produit social. 5Dans la mesure où on fait l’hypothèse aussi qu’une partie des personnes visées par le travail social sont plus ou moins dépossédées de leur capacité d’expression, on peut imaginer que l’expression de la demande sociale est partiellement aux mains des intermédiaires dont nous venons de parler. Ce sont donc les travailleurs sociaux qui peuvent dire la demande sociale des gens avec lesquels ils travaillent. 6Il y a pourtant un certain danger à cet égard, et il faut sans doute s’interroger danger de ne pas pouvoir dire toujours avec justesse la demande sociale, car ceux qui sont dans une position ou dans une connaissance de savoir légitimé par l’institution universitaire par exemple sont, a priori, en meilleure position et en capacité de force plus grande qu’un certain nombre de travailleurs sociaux. 7 Demande sociale »… Savons-nous vraiment ce que les gens pour qui nous travaillons demandent ? Savons-nous vraiment ce qu’ils souhaitent ? Sommes-nous capables de nous mettre dans leur peau et de dire ce qu’ils sont et ce qu’ils veulent ? 8Une autre manière d’aborder cette question est de se dire qu’à l’intérieur des conflits de rôle entre personnels qui s’occupent d’un même objet conflit de rôle ou de compétence, on peut s’interroger au travers de la distinction, de la proximité, de la distance. Celui qui est proche dira C’est moi qui connais le mieux la demande et qui suis capable de l’exprimer. » Celui qui est distant dira J’ai la capacité de connaissances et j’ai le savoir et parce que je possède cela, je suis plus capable que celui qui est proche. » Il s’agit donc ici d’une catégorie en tout cas intéressante pour comprendre ce qui se passe à l’intérieur des institutions par exemple l’opposition proximité-distance ou la distinction proximité-distance. 9Les sciences humaines s’autorisent, et elles ont sans doute raison, à dire énormément de choses à propos du traitement des rapports sociaux ce qui ne fut pas toujours le cas. Mais les sciences sont aussi en conflit entre elles sur la manière de traiter les rapports sociaux parfois c’est la médecine qui prédomine, parfois c’est la psychologie, parfois c’est la sociologie et parfois c’est l’économie qui devient par ailleurs, aujourd’hui, dominante sur cette question. 10Dès lors, on remarque que la façon la plus connue et la plus habituelle, dans nos cadres de travail, de résoudre ces problèmes de conflits réside dans le fait de gérer dans une perspective dite d’interdisciplinarité. 11Mais ladite interdisciplinarité ne satisfait pas nécessairement tout le monde et ne donne pas le même poids à tout le monde. Il faut cependant constater que c’est un le mode de gestion des conflits de discipline qui est propre au travail social et aux institutions dans lesquelles nous travaillons. 12Le champ économique redevient dominant mais dans un sens différent. C’est celui qui risque de définir des priorités dans les autres champs. Dans la période de croissance, la définition des priorités était sans doute plus facile parce que le champ économique pouvait permettre au champ social de faire une certain nombre de choses. Aujourd’hui, nous vivons probablement un phénomène inverse qui est celui des restrictions, mais, d’une manière ou d’une autre, ce qui s’est passé avant ou ce qui se passe aujourd’hui ne fait que confirmer l’idée selon laquelle le champ économique est dominant et, à partir de là , on peut comprendre un certain nombre de phénomènes ou de questions. On ne sait pas non plus raisonner la situation du travail social et du travailleur social sans, semble-t-il, raisonner la relation entre le champ du travail social et le champ scientifique. 13Le champ scientifique est présent au travers de la hiérarchie professionnelle. Les relations avec lui sont plus ou moins élaborées et/ou légitimées. On ne peut pas faire abstraction aujourd’hui de l’évolution de ces relations qui vont dans le sens de la privatisation » ! Nous en connaissons des exemples et il est vrai qu’on peut s’adapter à ce modèle de privatisation, mais on peut aussi le relire à partir d’un double point de vue il y a privatisation contrainte et on en revient au modèle des œuvres ». Mais parce qu’il y a privatisation ou contrainte, on doit sans doute, et c’est un peu le rôle du travailleur social, chercher des formes plus actualisées et peut-être moins paternalistes que n’était le modèle des œuvres. Mais quittons le discours analytique et schématique pour tenter de poser rapidement une réflexion plus politique ou de l’ordre de l’action. 14Nous avons posé que le champ sa caractéristique et son évolution définissait les conditions d’exercice du travail social. Les métiers du travail social participent ainsi au traitement social des rapports sociaux. On peut, par exemple, atténuer les rapports d’exclusion, on peut aussi gérer les rapports conflictuels en organisant la négociation. 15Dans ce cadre, nous pouvons souligner que les travailleurs sociaux ont beaucoup d’atouts, dont celui de la proximité avec la demande sociale. Mais le fait d’être proche présente aussi un certain nombre de risques être trop concret ; être trop impliqué ; être attaché aux cas particuliers et ne plus voir en amont les rapports sociaux qui sont en jeu. 16Nous pouvons certainement dire la difficulté des rapports sociaux aujourd’hui, mais les dire à partir de situations concrètes, à partir du quotidien dire l’inégalité de ces rapports, par exemple, dire tout ce qu’il y a de pervers dans les rapports sociaux aujourd’hui. 17Pour cela, il faut peut-être se départir du langage qui naturalise en permanence ces rapports. Les situations que nous rencontrons se formulent bien comme cela en termes d’observation des expressions de la souffrance, mais il ne faudrait pas oublier que cette souffrance, quelle qu’en soit la nature, est le produit d’un travail de la société qui n’a pas su régler les rapports d’inégalité entre les gens, les rapports de pouvoir, les rapports de domination, les rapports d’exploitation. 18Pour le travailleur social d’aujourd’hui, il est probablement important de s’impliquer dans des modes d’expression de son identité à lui, qui s’insèrent dans l’ agir » collectif davantage que dans la relation individuelle. La tâche du travailleur social apparaîtra ainsi moins comme une résolution individuelle de cas malheureux » que comme une contribution au travail que la société fait sur elle-même afin d’être moins injuste et plus équitable.
Souvenons-nous. C’était hier, à la récré. L’offre ? Deux Carambar. La demande ? Une agate », cette merveilleuse bille translucide et multicolore. Mais que ce soit le troc à l’école primaire ou, plus tard, la revente le 25 décembre d’un cadeau de Noël sur eBay, pour trouver preneur, il faut que la demande existe. Autrement dit, que l’objet de l’offre soit convoité par une autre personne, et qu’il y ait accord sur le prix. Ce n’est pas tout si la demande d’un bien est supérieure à son offre, sa valeur d’échange – ou son prix dans la plupart des cas - augmente si les agates sont rares et fortement prisées, elles vont valoir 3 puis 4 Carambar. Elle diminue dans le cas contraire. Quand les producteurs vendent une quantité de biens correspondant grosso-modo à la demande globale des consommateurs, il n’y a pas de tension sur le marché et offreurs » et demandeurs » arrivent vite à se mettre d’accord sur un prix. Il s’agit d’un prix d’équilibre » qui maximise les avantages et minimise les inconvénients pour les deux parties. Quand la demande est supérieure à l’offre, cela fait monter les prix. Mais cela ne dure qu’un temps. Les fabricants, pour répondre aux demandes des vendeurs, vont augmenter leur production, faisant alors baisser le prix qui va progressivement revenir vers son niveau d’équilibre. Cependant, l’ajustement ne se fait pas instantanément. Pendant ce temps, le détaillant va bénéficier de prix plus élevés. L’inverse est évidemment vrai si les prix sont trop élevés, personne n’achète, les vendeurs ne vendent rien, les stocks s’accumulent, et les fabricants ne reçoivent aucune commande. Pour vendre, le détaillant se trouve contraint de proposer des prix plus bas, qui vont relancer les achats. Il va reprendre ses commandes. Progressivement, le prix revient à son niveau d’équilibre entre offre et demande. Il est rare que l’offre puisse immédiatement faire face à la demande. C’est pour cela que les prix ne sont jamais stables, qu’ils montent et qu’ils baissent. Par exemple quand, en juin, la production de cerises est compromise par une mauvaise météo, l’offre ne peut pas suivre et le prix du kilo de cerises grimpe. La liberté des prix joue un rôle essentiel dans ces processus d’ajustement. Empêcher le mécanisme de prix de jouer ne peut que freiner la nécessaire adaptation.
A La demande de travail La demande de travail émane des entreprises et dépend essentiellement de quatre facteurs la demande pour le produit ; l'efficacité du travail la productivité qui permet de répondre à la demande avec la même quantité de facteurs ; la substituabilité entre le travail et le capital ; le coût du travail. L'étude de la demande de travail s'intéresse à l'impact d'une variation de ces quatre facteurs sur le volume de travail, c'est-à -dire sur l'offre d'emploi. L'offre de travail correspond à la demande d'emploi qui émane des ménages appartenant à la population active. L'équilibre sur le marché du travail détermine les quantités de travail échangées et le niveau de salaire auquel les offreurs et les demandeurs de travail accepteront l'échange. L'accord entre l'offreur et le demandeur donne lieu à un contrat de travail. La demande de travail d'un employeur est la quantité de travail qu'il souhaite acquérir sur le marché du travail pour réaliser sa production de biens ou services. Cette demande est le résultat des choix de production du dirigeant et de sa perception de la demande future. Cette demande est appelée demande effective anticipée. Pour réaliser une quantité produite donnée, le dirigeant peut choisir de combiner les facteurs de travail et capital en proportion plus ou moins grandes. Si la combinaison productive comporte moins de travail et qu'elle est donc plus intensive en capital, alors grâce aux machines, la productivité du travail sera plus grande. On dit alors que le facteur capital se substitue au facteur travail. Une main-d'œuvre plus qualifiée mais moins nombreuse sera nécessaire pour réaliser les quantités à produire. La quantité de travail demandée sera donc moins importante La demande de travail dans un pays résulte de l'anticipation des quantités à produire par l'ensemble des producteurs en tenant compte des coûts des facteurs de production et du niveau de la technologie employée. Un coût du travail élevé est réputé décourager la demande de travail alors qu'un coût du travail faible aurait les effets inverses. La demande de travail est donc décroissante en fonction du coût du travail. B L'offre d'emploi et l'offre de travail L'offre d'emploi correspond à la demande de travail exprimée par l'employeur. Quand un employeur souhaite qu'une fonction soit assurée dans l'organisation, il formule une offre d'emploi pour un ensemble de missions de tâches, d'objectifs à atteindre et qui nécessite un certain niveau d'expérience ou de qualification. ATTENTION Les notions d'offres d'emploi et demande de travail sont liées mais ne doivent pas être confondues. L'offre de travail d'une personne correspond à sa force de travail qu'il propose à un employeur. L'offre de travail s'apprécie en quantité mesurée par le temps de travail et en qualité sur la base des qualifications attestées par les diplômes et l'expérience acquise. Le choix d'offrir ou non sa force de travail, et donc d'accepter ou de refuser une offre d'emploi aux conditions proposées par un employeur, est une décision individuelle. La rémunération est librement négociée. À retenir Quand l'offre de travail rencontre la demande de travail, c'est-à -dire que la demande d'emploi rencontre l'offre d'emploi ; un contrat de travail est formé. L'offre de travail dans un pays est constituée de toutes les offres de travail individuelles proposées sur une période donnée. Toutes les personnes en âge de travailler qui recherchent un emploi et celles qui ont un emploi constituent donc l'offre de travail. Par conséquent, cette offre correspond à la force de travail de la population active. En 2019, elle est de 29,2 millions de personnes, 26,8 millions ont un emploi et 2,5 millions sont au chômage. Contrairement à l'analyse de l'offre de travail au niveau individuel, le volume de travail offert sur le marché du travail ne dépend pas de la seule volonté de l'offreur. L'organisation sociale et la législation influencent directement l'offre de travail dans un pays et cela d'un point de vue qualitatif et quantitatif la qualité du travail résulte de la qualité du système éducatif et de l'investissement de ceux qui apprennent ; la quantité de travail disponible dépend de la démographie et de la législation. Si la population augmente, la population active s'accroît mécaniquement. Mot-clÉ La population active est l'ensemble des personnes légalement en âge de travailler qui disposent d'un emploi ou qui sont à la recherche d'un emploi. Si l'âge légal du travail est abaissé et qu'on retarde l'âge de départ à la retraite, alors on augmente le taux d'activité de cette population. La population active et le taux d'activité influencent l'offre d'emploi. Taux d'activité en % = population active/population totale Champ France hors Mayotte, population des ménages, personnes de 15 à 64 ans. Source lnsee, enquête Emploi 2019. En 2019, le taux d'activité des hommes est supérieur à celui des femmes mais au fil du temps, l'écart diminue puisque celui des hommes baisse légèrement tandis que celui des femmes augmente par rapport aux années précédentes. Depuis 2009, le nombre d'actif de plus de 50 ans a augmenté de 1,7 million de personnes d'où une hausse de 10,5 points de leur taux d'activité. Les jeunes éprouvent toujours des difficultés à s'insérer sur le marché du travail. L'offre de travail est croissante en fonction de la rémunération car plus elle est élevée, plus le désir d'obtenir un emploi est fort. La demande d'emploi correspond aux offres de travail adressées aux employeurs par ceux qui recherchent un travail. Il ne faut donc pas confondre l'offre de travail et la demande de travail même si ces deux notions sont liées. Lorsqu'une personne fait une demande d'emploi, elle adresse une lettre de motivation pour dire qu'elle souhaite offrir son travail à un employeur en réponse à l'offre d'emploi qu'il a faite. L'équilibre sur le marché du travail est atteint quand l'offre et la demande de travail sont égales. Quand la demande de travail est inférieure à l'offre de travail, il y a un équilibre de sous-emploi. La différence entre la demande et l'offre de travail correspond au nombre d'offre de travail insatisfaite donc au nombre de demandeur d'emploi au chômage. Quand la demande de travail est supérieure à l'offre de travail alors toutes les offres de travail sont satisfaites, il n'y a pas de demandeur d'emploi donc de chômeur. C'est donc une situation de plein-emploi. Par contre, il y a des demandes de travail insatisfaites. Les demandeurs de travail devront alors pour compenser le manque de salarié soit faire venir de la main-d'œuvre immigrée soit substituer du facteur capital au facteur travail pour faire augmenter la productivité du travail soit réduire le niveau de production.
y P f Md  La demande de monnaie est fonction d’une variable Y, stable dans le temps. Y ne varie pas. Une variation de Md entraînera une variation de P. C’est la base du renouveau libéral. Cela lui permet de montrer que la politique monétaire est inefficace pour relancer l’économie sur le long terme. Puisque la demande de monnaie en terme réel est stable ; avec une politique monétaire expansive, les agents vont se retrouver avec une encaisse supérieure à ce qu’ils voulaient. Donc l’augmentation des dépenses provoque inexorablement une augmentation des prix. Sur le long terme, on reviendra toujours au niveau initial et réel des variables monétaires. La politique monétaire est inefficace. L’inflation est dangereuse pour l’économie. Il y a eu des études empiriques sur la demande de monnaie. Si on essaie de trouver des points communs dans les résultats, on trouve une élasticité de la demande par rapport au taux d’intérêt négative, mais l’élasticité est faible, supérieure à 0,5. On trouve une relation statistique entre le revenu et la demande de monnaie, supérieure à 0,5. On estime qu’il est très difficile d’avoir des tests représentatifs de mesure des agrégats monétaires. L’économie souterraine est aussi susceptible de fausser les résultats. On a trouvé aux Etats-Unis une encaisse monétaire moyenne de 2000 $ dont la moitié en billets de 100 $, liée aux divers trafics. Chapitre 2 La monnaie et l’équilibre macroéconomique. On a trois modèles d’analyse possibles en théorie économique, les modèles classiques ou néo-classiques plein emploi, avec un ajustement par les prix ; les modèles keynésiens. Les prix sont fixes, rigides et les ajustements se font par les quantités. On est dans un raisonnement keynésien, ISLM. L’intérêt de ces modèles est qu’on analyse le lien marché des biens et services et marché monétaire. Le troisième modèle est l’introduction du marché du travail. On est dans le cas où les trois marchés sont interdépendants. Dans ce cadre-là , on va poser le problème de la fixation des salaires. Section 1 L’offre agrégée. C’est la production de l’ensemble des entreprises pendant une période donnée. Le travail est un des deux facteurs de production importants. Il est normal d’intégrer le travail et le marché du travail, son corollaire dans l’analyse de la demande de travail des entreprises. A- L’offre et la demande de travail. On cherche à analyser comment les entreprises fixent le niveau de leur production. Leur décision va dépendre de deux facteurs, capital et travail. En ce qui concerne le capital, elles peuvent décider d’investir pour augmenter leur stock de capital et leur production. Mais on considère en fait que les délais entre la décision d’investir et l’augmentation effective de la production sont assez importants dans la réalité. On considère que le délai d’ajustement est compris entre 18 et 30 mois. Dans la logique de court moyen terme, on va considérer que le stock de capital est une donnée exogène. On évacue le fait qu’on puisse toucher sur le taux d’utilisation des capacités de production. Le capital est une donnée, cela ne va pas permettre d’augmenter la production. Le travail va être la variable d’ajustement pour l’entreprise. Le fait de pouvoir faire varier le temps de travail est une réalité heures supplémentaires, interim, CDD. 1- Maximisation des profits et demande de travail des entreprises. On cherche à comprendre comment les entreprises déterminent les quantités qu’elles décident de produire et les quantités de travail liées à ces productions. L’hypothèse centrale est que les entreprises cherchent à maximiser leurs profits. A cette hypothèse centrale, on rajoute diverses hypothèses qui correspondent au prix de vente et à la productivité du travail. En ce qui concerne le prix de vente, on considère que les entreprises ne le fixent pas mais que c’est le marché. De la même façon, les entreprises ne fixent pas les salaires nominaux. Les entreprises sont preneuses de prix, elles ne décident pas des prix. Par contre, elles les connaissent. En ce qui concerne l’hypothèse de productivité du travail, pour un stock de capital donné, la production de chaque nouveau travailleur décroît avec le nombre de travailleurs déjà en place. C’est l’hypothèse de décroissance de la productivité marginale du travail. Cette décroissance ne vient pas d’une insuffisance du côté du travailleur, mais ceci s’explique étant donné que le stock de capital est fixe, à chaque nouveau travailleur, on aura une plus petite quantité de capital par travailleur. L’efficacité du travail diminue du fait de l’hypothèse de stabilité du stock de capital. Dans un premier temps, on suppose le stock de capital fixe. Les entreprises sont price takers. Les prix des biens et services que les entreprises vendent sont donnés, les entreprises ne décident pas du montant des salaires. La productivité du travail a tendance à décroître à chaque unité de travail supplémentaire utilisé dans l’entreprise/ Si on intègre cela à l’objectif de maximisation du profit, l’entreprise a intérêt à embaucher tant que la productivité marginale du travail restera supérieure au salaire réel. Comme à chaque nouvelle embauche, la productivité diminue, il y a un moment où l’entreprise va arrêter son embauche. Notre entreprise va déterminer son offre de travail de cette façon, puisqu’on détermine le stock de capital, on connaît le niveau de production de la quantité produite dans l’économie. C’est une vision assez traditionnelle. La demande de travail baisse si le salaire augmente. A un salaire réel faible, on associe une demande de travail relativement élevée. Sous-entendu, il faut des salaires bas. A contrario si le salaire réel est relativement élevé, on aura une demande de travail relativement faible. Pour aller plus loin si on relâche certaines hypothèses, on peut imaginer certains cas où les salaires réels seront constants et où la demande de travail augmente. Dès que la productivité va augmenter, on pourra réembaucher. Le rendement marginal de la dernière unité de travail sera supérieur au salaire. Si il y a décision d’augmentation du capital, il y a décision d’investissement également en situation de choc exogène, surtout l’innovation ou le progrès technique. A salaire réel constant, on peut augmenter la demande de travail mais les hypothèses changent On a donc plus de demande de travail et plus de production. Les chocs de productivité sont favorables mais pas les envolées de pouvoir d’achat. Cette théorie est commune à Keynes, aux classiques, mais chacun l’exploite d’une manière différente. 2- Offre de travail des ménages. Le rôle des ménages dans l’économie est de travailler et avec leur salaire de consommer et d’épargner. Ces trois variables sont liées On travaille pour avoir la satisfaction de consommer, l’épargne étant toujours à plus ou moins long terme une consommation différée. Qu’est-ce qui pousse les individus à augmenter leur offre de travail ? La question semble bête car la réponse est a priori l’appât du gain. Cependant, les choses semblent plus compliquées que cela car beaucoup de paramètres entrent en jeu ; la quantité de personnes en âge de travailler, l’environnement social et culturel est évident et relativement important. On a donc un caractère structurel qui est difficile à changer. On le considère surtout comme exogène. Dès que l’on part de l’hypothèse de court terme, on sait que certaines actions sont envisageables pour modifier cela. Un Etat qui veut soutenir l’emploi des femmes met en place des crèches par exemple. A court terme, le niveau de salaire est le seul à changer. C’est le seul paramètre important. Au niveau macroéconomique, comment évolue l’offre de travail en fonction du niveau du salaire réel ? La réponse est peu évidente puisqu’elle fait l’objet de plusieurs débats. Deux effets d’opposent le premier est l’effet de substitution où on pense que si les salaires augmentent, alors les individus vont vouloir travailler davantage, le travail est plus efficace. On a une relation positive entre salaire et offre de travail ; le second est l’effet de revenu. Quand les salaires réels vont augmenter, l’offre de travail va diminuer. On profite du fait que le salaire augmente pour travailler moins dans le but de profiter de plus de loisirs. Ce sont des effets contraires et au niveau macroéconomique, on a certains individus qui iront vers le premier effet et d’autres vers le second. On est donc plutôt dans un raisonnement microéconomiques. Les conclusions microéconomiques sont aussi vraies au niveau macroéconomique. Ces effets contraires posent des problèmes. Par hypothèse, on accepte dans un premier temps que l’effet de substitution l’emporte, on reste donc dans une vision traditionnelle des choses où lorsque le prix du travail augmente, l’offre de travail augmente. Dans la réalité, ceci est très discuté aujourd’hui. Si on imagine l’influence des autres déterminants sur l’offre de travail, si on imagine le salaire constant Une nouvelle incitation pousse à augmenter l’offre de travail. C’est un levier important mais ce n’est pas le seul déterminant de l’offre de travail. L’incitation peut passer par des politiques telles que la prime pour l’emploi, typique de la politique des Etats-Unis au début des années 80 avec une très forte baisse du taux d’imposition. B- Fonctionnement du marché du travail, de l’emploi et de l’offre de
l offre et la demande de travail